Direction Nakhon Si Thammarat
Après le départ des Bretonnes nous voulions aller direction Nakhon Si Thammarat pour
Songkran (le Nouvel An asiatique). Une sorte de bataille d'eau
géante, la plus importante au monde du coup, puisqu'une bonne partie de l'Asie du Sud-Est est en fête. Le guide du routard et
le guide Michelin ne parlaient absolument pas de cette ville mais
nous avions lu sur Internet que sa procession était vraiment
exceptionnelle et très traditionnelle. Voulant éviter la folie
touristique de Bangkok et Chiang Mai, lors de cette occasion, nous
avions donc prévu de passer deux jours sur place.
Les filles étant parties
en début d'après-midi, nous avons repris leur chambre (qui était 100 ฿ moins cher) afin de ne pas se retrouver avec tous nos bagages
sur le dos. Programmer des événements en Asie c'est un peu comme
"pisser dans un violon", ça ne sert strictement à rien. Nous voulions
louer un scooter pour admirer le lever du soleil le lendemain
matin. Manque de chance : durant Songkran tout était fermé. Le pick-up nous demandait un prix démentiel, nous avons donc abandonné
cette idée.
Dans la soirée, nous
avons rencontré des Anglais qui nous ont un peu éclairé sur la
ville de Nakhon Si Thammarat (l'un d'entre eux vivant là-bas). Ils
nous ont invité à prendre le bateau de nuit avec eux seulement nous
avions déjà payé la chambre et vu l'amabilité de son propriétaire
il était impossible de trouver un arrangement à l'amiable. Nous
sommes alors restés une nuit de plus dans cette bicoque, avec des
remontées d’égout comme on les aime. Le lendemain matin, nous
avions pris l'option la moins chère. Le slow boat, s'arrêtant
à Kho Samui ainsi qu'à Kho Pha Ngan pour enfin arriver à Surat
Thani.
Une bonne surprise en
arrivant à Surat Thani, j'ai retrouvé Jason, un américain qui a
fait la formation de massage thaï avec moi dans le triangle d'or. Il
était très fatigué mais nous avons pu échanger un petit peu,
j'étais très contente de l'avoir revu. Nous avons ensuite pris un
bus de l'embarcadère jusqu'à la gare routière. Nous voulions
directement prendre la route pour Nakhon Si Thammarat. Un tuk tuk
nous a alors embarqués en nous pressant car le dernier minibus
partait moins de dix minutes plus tard. Sur la route, nous avons pu
assister aux joyeuses batailles d'eau. Je me suis fais surprendre
dans le dos avec des enfants à l'arrière d'un pick-up. Je n'avais
rien vu venir ; Quant au tuk tuk, au lieu de nous amener à la
gare routière, il nous a déposés devant une agence où les prix nous ont
parus exorbitants.
Nous avons donc dû dégotter un hôtel pour la nuit et chercher un bus moins cher partant le lendemain matin. Nous avons trouver un hôtel d’apparence pour les prolétaires, mais en réalité, cher. Il fallait payer en plus pour avoir le wifi (attention un accès, un ordinateur, pour deux il fallait payer encore plus...). Du coup nous nous sommes défoulés sur TripAdviser.
Ayant mis le nez dehors voir la ville, nous sommes tombés sur une sorte de fête
foraine. La ville en elle-même n'est pas très attrayante, c'est juste un embarcadère pour les îles. Les rues
sont inanimées et tristes (exceptée celle où se déroulait les
festivités). Nous étions les seuls touristes, en effet nous avons
regardé dans le guide ce qui se disait à propos de cette ville «
ville sans attrait ; il faut s'arranger pour ne pas avoir à y
dormir. Son seul intérêt est d'être le port d'embarquement
principal pour Koh Samui et Ko Pha Ngan. ». Boulets...
Le lendemain matin, levés
six heures pour prendre un bus à sept heures. Bonne nouvelle, le
prix a été divisé par trois comparé à la vieille. Nous avons
alors mis quatre heures avant d'arriver à Nakhon Si Thamarat. Nous
nous sommes dirigés vers le Thaï Hôtel que les anglais nous
avaient recommandé. Agréable surprise. La chambre n'était pas
moderne certes, mais propre ; nous avions la wifi, et surtout de
la place et un lit immense avec un super matelas (ici c'est le grand
luxe).
L'après-midi nous avons
voulu nous renseigner mais le bureau d'information touristique était
fermé (jour férié oblige). Dans cette ville personne ne parlait anglais, nous étions un
peu les curiosités du coin. Les gens étaient tous souriants et
vraiment adorables malgré l'incompréhension qui prédominait. Nous
avons alors été nous balader dans les rues, de temple en temple.
Admirer les vestiges du mur de Nakhon Sit Tammarat bâti pour protéger la ville des attaques Birmanes.
Nous n'avons pas été déçus, le temple de Wat That Nakon était vraiment splendide. Un des plus jolis temples que j'ai vu en Thaïlande après le White Temple de Chiang Rai.
Nous sommes resté à observer la vie des habitants de cette ville. Les parties d’échecs, les jeux d'enfants, les moines et leurs coutumes. Un cinéma ouvert me direz-vous.
Les thaïlandais étaient nombreux au temple puisque nous étions en pleine période de festivité avec le nouvel an asiatique.
Le soir nous voulions assister à la procession et manque de chance c'était la veille (boulets... encore) j'ai sympathisé avec le gérant de l’hôtel qui a fait des pieds et des mains pour nous informer le plus possible et nous a déposé là où il y avait un peu d'animation pour Songkran. On voulait voir la Thaïlande authentique, nous l'avons vue !
Admirer les vestiges du mur de Nakhon Sit Tammarat bâti pour protéger la ville des attaques Birmanes.
Nous n'avons pas été déçus, le temple de Wat That Nakon était vraiment splendide. Un des plus jolis temples que j'ai vu en Thaïlande après le White Temple de Chiang Rai.
Nous sommes resté à observer la vie des habitants de cette ville. Les parties d’échecs, les jeux d'enfants, les moines et leurs coutumes. Un cinéma ouvert me direz-vous.
Les thaïlandais étaient nombreux au temple puisque nous étions en pleine période de festivité avec le nouvel an asiatique.
Le soir nous voulions assister à la procession et manque de chance c'était la veille (boulets... encore) j'ai sympathisé avec le gérant de l’hôtel qui a fait des pieds et des mains pour nous informer le plus possible et nous a déposé là où il y avait un peu d'animation pour Songkran. On voulait voir la Thaïlande authentique, nous l'avons vue !
Encore une fois pas l'ombre d'un touriste, que c'est agréable. Nous avons donc mangé et profité du concert. Nous sommes restés admirer la prestation assez originale d'un thaï en osmose avec la musique ainsi qu'un petit garçon au rythme dans la peau.
Sur le retour, nous avons fait nos touristes, on s'amuse comme on peut hein...
Kiriwong Village
Nous avions entendu parlé du parc national tout près de cette ville. Connu pour son agriculture écologique et sa biodiversité, nous voulions y jeter un coup d’œil. Pour nous faire comprendre ça a été ardu; les dessins ont été de mise. Nous avons quand même fini par trouver un chauffeur qui voulait bien nous amener au Kiriwong village (à environ une quarantaine de kilomètres). Nous nous sommes accordés sur 50 ฿ pour y aller.
Nous avons alors fait le
voyage avec toute une cargaison de riz, légumes fruits et œufs,
c'était assez marrant. Une fois sur place, il nous dépose dans un
endroit où nous pouvions dormir dans une hutte. Le prix du trajet a alors
changé, il nous demandait le double. Nous avons essayer
d'argumenter mais c'était peine perdue. Ce n'est pas non plus comme
si c'était cher, alors on a laissé filer. Nous voulions directement
aller voir la cascade. Pour cela il nous fallait déposer
nos sacs. Nous avons été un peu choqués des prix (500 ฿ la
nuit) comparé à ce que nous payons à l'hôtel (350 ฿), mais de
toute façon nous n'avions pas trop le choix, c'était le seul
endroit où nous pouvions dormir. Un matelas en bois, une douche au seau et des toilettes, le grand luxe quoi !
Dans cette région les gens ne parlent pas anglais (c'est là que je me sens mal de ne pas parler Thaï, ça la fout mal quand même), donc nous avons eu des informations parcellaires avec ceux qui parlaient quelques mots d'anglais. Nous avons compris qu'il fallait prendre une moto puis marcher un peu. Nous n'avions pas de moto alors nous avons pris nos pieds. On a bêtement tourner à gauche (sans doute à cause de la rivière, on s'est dit que ça devait être par là) et là attention on a fait du cardio. Ça monte, ça monte, ça monte mais ça ne descend pas. Je ne sais pas exactement combien de kilomètres nous avons avalé mais pour être vulgaire « on en a chié ». Sur le chemin, nous avons croisé des locaux, qui cueillaient des bananes et autres fruits. Une énorme araignée, des scolopendres, des caméléons et autres drôles de bestioles. Nous ne trouvions toujours pas la route et ça continuait à grimper, grimper. Le peu de locaux que nous croisions avait du mal à nous comprendre : j'ai essayé de me faire comprendre avec des gestes, ils nous on alors dit de monter. Au bout d'un moment nous étions vraiment à bout de force et comme des gros malins nous n'avions rien dans le ventre. Il fallait alors penser à tout redescendre. Certes la montée c'est difficile mais la descente l'est tout autant : tout dans le genou, voilà ma veine avec mon genou en carton. Ma technique: descendre à reculons.
Un nombres inconsidérable de fleurs différentes.
Arrivés en bas, nous comprenons que nous nous sommes complètement trompés de route, nous avalons une salade de papaye à deux, avec BEAUCOUP de piment (ce qui a bien fait rire les habitants du village en voyant ma tête se consteller de sueur) puis on a repris la route. Encore une fois nous étions l'attraction. Nous nous sommes posés quelques minutes au bord de la rivière où s'agglutinait toute la smala, on nous a même offert un verre de coca-cola ! Le temps pour Manu de se rendre compte qu'il avait une grosse sangsue à la cheville. Nous avons alors essayé d'en savoir un peu plus quant à la direction à prendre. Quand nous pointions le doigt vers le haut, la seule chose que l'on obtenait c'était « no, no: dangerous, dangerous ». Oui, mais nous on voulait y aller. Bref, nous avons trouvé un chemin, nous l'avons suivi durant quelques kilomètres. Ensuite nous quittions le cours d'eau donc on ne savait plus vraiment où aller. Manu a alors été demander de l'aide à deux jeunes hommes se trouvant sous une petite bicoque en bois. Très serviables, ils nous ont a amené jusqu'au bon chemin (nous l'avions pris mais avions rebroussé chemin). Nous sommes descendu de la moto, il fallait voir comment ils cavalaient (pieds nu en plus). La petite grosse derrière, elle avait du mal à suivre. Sur le chemin, un serpent de deux mètres. Je les ai vu sauter...
Après s'être assuré que nous ayons la cascade
en champ de vision, ils nous ont laissé. Nous avons donc continué.
Quel spectacle. Nous voulions prendre des photos le plus près
possible de la cascade, pour se faire nous devions escalader de
nombreux rochers. Le problème c'est qu'ils étaient très
glissants. Pour l'aller nous avons plutôt bien géré la cadence et
sommes arrivés sans trop de peine à bon port. Une fois sur place
encore une claque (j'en aurai pris durant ce voyage). Nous
sommes restés là, comme des tous petits Hommes que nous sommes,
devant la puissance de Mère Nature. C'était assez violent, Manu en a même
perdu ses lunettes, impossible de remettre la main dessus.
Pour le retour... Comment vous dire... C'est simple en ce qui me concerne j'ai cru que nous n'allions pas nous en sortir (beaucoup de choses me sont passés par la tête). D'une part un orage tropical s'est mis à gronder avec une pluie torrentielle, d'autre part nous n'avons pas pris la même route qu'à l'aller (erreur). Même Manu qui a bien géré son sang froid m'a avoué après coup qu'il n'était pas serein du tout. Mes chaussures glissaient, il n'y avait pas de prise pour mes petites jambes, bref le calvaire mais au moins on s'en souviendra. Pour le coup Manu a vraiment bien assuré puisqu'il a fait office d'éclaireur et de stabilisateur pour moi. Arrivés près du sentier de randonnée c'est le bonheur pour moi, la fin d'un cauchemar : petite vidéo pour vidéogag quand même !
Pour le retour... Comment vous dire... C'est simple en ce qui me concerne j'ai cru que nous n'allions pas nous en sortir (beaucoup de choses me sont passés par la tête). D'une part un orage tropical s'est mis à gronder avec une pluie torrentielle, d'autre part nous n'avons pas pris la même route qu'à l'aller (erreur). Même Manu qui a bien géré son sang froid m'a avoué après coup qu'il n'était pas serein du tout. Mes chaussures glissaient, il n'y avait pas de prise pour mes petites jambes, bref le calvaire mais au moins on s'en souviendra. Pour le coup Manu a vraiment bien assuré puisqu'il a fait office d'éclaireur et de stabilisateur pour moi. Arrivés près du sentier de randonnée c'est le bonheur pour moi, la fin d'un cauchemar : petite vidéo pour vidéogag quand même !
Le retour m'a semblé facile du coup après cette épreuve. J'ai senti quelque chose me titiller sur les hanches : ah oui, une grosse sangsue. Je ne sais pas depuis combien de temps elle était là mais elle était énorme. Ça pompe ces petites bêtes là ! J'avais le T-shirt plein de sang après l'avoir enlevé, sacré morsure.
Après cette journée
bien chargée nous sommes allés nous coucher très tôt dans notre
petit lit en bois. Nous étions trempés jusqu'au os et l'air était
si humide que ma lessive n'a jamais séché. Le lendemain nous
décidons de retourner vers Nakhon Si Thammarat, le gérant nous a
alors gentiment descendus en moto vers la station de song tao.
Une fois que notre chauffeur a bien daigné partir nous avons pris
notre mal en patience puisqu'il roulait à 10km/h. Heureusement nous
avons du temps et nous ne sommes pas pressés. L'occasion d'admirer
la végétation luxuriante environnante et de faire une petite sieste
pour Manu.
Phrom Lok waterfall
De retour à notre hôtel fétiche et après avoir eu des informations touristiques digne de ce nom, nous avons pris la route vers la cascade de Phrom Lok. Song tao pour commencer et nous avions été prévenus qu'il fallait faire le reste en moto. Je ne pensais pas que nous serions trois sur la moto mais allons bon, c'est la Thaïlande hein ! J'ai perdu ma super casquette fétiche mais tant pis...
Après avoir payer pour
l'entrée (nous nous sommes fait passer pour des enseignants afin de
payer moins cher = astuce de crevard) nous pensions pouvoir admirer les cent niveaux de
cette cascade de renom. En réalité seulement quatre sont accessible
au public. Nous étions un peu déçus, il faut le reconnaître mais
bon nous avons quand même bien profité de notre journée. Nous
avons commencé par observer des enfants « casse-cou »
tenter les toboggans naturels puis nous nous sommes pris au jeu.
Dans le sud il y a énormément de musulmans. Par définition les thaïlandais sont déjà très pudiques mais d'autant plus ici. Nous nous sommes donc baignés habillés, comme les autres.
Après cette journée nous nous sommes renseignés pour atteindre Hat Yai, mais malheureusement le train ne partait que le lendemain matin à six heures.
Dans le sud il y a énormément de musulmans. Par définition les thaïlandais sont déjà très pudiques mais d'autant plus ici. Nous nous sommes donc baignés habillés, comme les autres.
Après cette journée nous nous sommes renseignés pour atteindre Hat Yai, mais malheureusement le train ne partait que le lendemain matin à six heures.
Évidemment, boulets que
nous sommes, nous avons loupés notre train (panne de réveil, et oui
même sans travailler ça peut arriver). Nous avons donc pris un
minibus (beaucoup plus cher). Arrivés dans la ville, c'est très
coloré. Apparemment ils adorent le rose.
Après quelques heures dans le minibus surchargé, des courbatures très douloureuses aux mollets et une chaleur accablante, j'étais de charmante humeur. Alors quand Manu m'a dit, il fallait juste marcher deux kilomètres vous imaginez que j'étais ravie. A l'inverse de Manu moi j'ai quand même 20 kg sur le dos entre le gros sac et le petit sac (matériel photo). J'ai pris sur moi, mais il ne fallait pas me parler. Nous avons bien fait cinq ou six hôtels et auberges avant de trouver une dans nos prix. Au final nous avons donc bien trotté pour finir au cinquième étage sans ascenseur, et une décoration à la Derrick.
Après nous être baladés dans les rues et Manu ayant refait des lunettes, nous avons été faire nos touristes, juste pour le fun (car nous n'avons rien acheté) puis nous nous sommes laissé tenter par des petites bières. Ça faisait longtemps et avec tous ces efforts, elles sont vites montées à la tête. Nous avions donc envie de nous laisser tenter par un Karaoké (après tout on ne peut pas passer en Thaïlande sans faire un karaoké digne de ce nom) Au moment de descendre, notre hôtel était déjà verrouillé, barricadé, cadenassé. Heureusement que le petit chien chien a sa mèmère a aboyé pour réveiller sa maîtresse. Blague à part on se sentait un peu mal à l'aise. Une fois sortis, nous nous sommes laissé tentés (surtout Manu) par des langoustes et des cuisses de poulet. Nous n'avions pas demandé le prix : erreur. Nous avons payé l'équivalent de dix euros, ce qui est extrêmement cher pour l'Asie. Nous avons arpenter les rues cherchant le karaoké. Nous savions qu'il se trouvait près du Pink Lady (un hôtel de passe). Demander ça aux locaux forcément ça fait sourire (surtout quand c'est une femme qui le demande). Une fois arrivés sur les lieux il est trop tard, nous rentrons donc bredouilles mais amusés de cette soirée assez inattendue.
Après quelques heures dans le minibus surchargé, des courbatures très douloureuses aux mollets et une chaleur accablante, j'étais de charmante humeur. Alors quand Manu m'a dit, il fallait juste marcher deux kilomètres vous imaginez que j'étais ravie. A l'inverse de Manu moi j'ai quand même 20 kg sur le dos entre le gros sac et le petit sac (matériel photo). J'ai pris sur moi, mais il ne fallait pas me parler. Nous avons bien fait cinq ou six hôtels et auberges avant de trouver une dans nos prix. Au final nous avons donc bien trotté pour finir au cinquième étage sans ascenseur, et une décoration à la Derrick.
Après nous être baladés dans les rues et Manu ayant refait des lunettes, nous avons été faire nos touristes, juste pour le fun (car nous n'avons rien acheté) puis nous nous sommes laissé tenter par des petites bières. Ça faisait longtemps et avec tous ces efforts, elles sont vites montées à la tête. Nous avions donc envie de nous laisser tenter par un Karaoké (après tout on ne peut pas passer en Thaïlande sans faire un karaoké digne de ce nom) Au moment de descendre, notre hôtel était déjà verrouillé, barricadé, cadenassé. Heureusement que le petit chien chien a sa mèmère a aboyé pour réveiller sa maîtresse. Blague à part on se sentait un peu mal à l'aise. Une fois sortis, nous nous sommes laissé tentés (surtout Manu) par des langoustes et des cuisses de poulet. Nous n'avions pas demandé le prix : erreur. Nous avons payé l'équivalent de dix euros, ce qui est extrêmement cher pour l'Asie. Nous avons arpenter les rues cherchant le karaoké. Nous savions qu'il se trouvait près du Pink Lady (un hôtel de passe). Demander ça aux locaux forcément ça fait sourire (surtout quand c'est une femme qui le demande). Une fois arrivés sur les lieux il est trop tard, nous rentrons donc bredouilles mais amusés de cette soirée assez inattendue.
Suite au prochain épisode... Direction Pak Bara !
Tendresse et chocolat
Tifoune