samedi 8 février 2014

Le Laos ou bienvenue chez les cocos capitalistes !

La découverte du Laos

Voici venu le temps de sortir du territoire thaïlandais. C'est bien beau de partir du jour au lendemain mais ça crée aussi quelques contraintes budgétaires. Ceci étant dit, l'idée de découvrir un nouveau pays n'était pas pour me déplaire. Mon Visa touriste expirant le trois février et, n'étant pas très loin de la frontière, je me suis dit allez ; va pour le Laos. 

La Thaïlande tend aujourd'hui à renforcer sa politique aux frontières. Pour cause, de nombreux voyageurs résident de façon permanente ici en renouvelant leur Visa comme bon leur semble. En tant qu'occidentale ça m'a fait tout drôle d'être dans la ligne de mire des services d'immigration. Bon stop, comparons ce qui est comparable et évitons l'ethnocentrisme !

Claire ayant la même date butoir sur son Visa, nous sommes parties toute les deux, direction le royaume des éléphants. Moyen de transport : le bus. C'est quelque peut chronophage mais avec mon budget je ne peux pas encore me permettre d'avoir mon jet privé. En plus, le bus de nuit permet d'économiser une nuit dans une guest house. Par chance, depuis novembre dernier, une loi permet d'obtenir un Visa d'un mois par voie terrestre contre quinze jours auparavant.

De Chiang Mai à la frontière du Laos


Afin d'arriver à bon port nous avons commencé par prendre un minibus. Six heures de trajet avec une pause tout près de Chiang Rai. Cet arrêt a été un vrai coup de cœur ! Wat Rong Khun, communément appelé le "temple blanc" a été pour ma part, le plus beau temple que j'ai vu jusqu'à présent. Il est encore en cours de construction mais il laisse déjà paraître toute l'ingéniosité de son créateur.



C'est vraiment surprenant de voir autant de modernité dans un temple bouddhiste.  Il s'agit en réalité de neuf bâtiments, représentant la vision du paradis bouddhiste. Tous, d'une blancheur éclatante (les publicités Colgate peuvent aller se rhabiller) et incrustés de petits morceaux de miroir.


Pour arriver jusqu'au temple, nous sommes passées entre deux grands crocs et un petit lac parsemé de démons en tout genre avec des ongles en miroir rouge.









Nous n'avions pas le droit de prendre des photos de l'intérieur du temple mais quel ne fut pas notre étonnement en visualisant les peintures au murs (aussi en cours de réalisation). La vie terrestre et ses déboires y étaient explicitement symbolisés. On pouvait donc retrouver notre cher Mickaël Jackson, Batman ou encore Matrix et Spiderman. En haut, le grand Bouddha tout en or dominait la fresque. Au milieu du temple une représentation d'un moine bouddhiste en cire (aussi bien fait qu'au musée Tussaud, j'ai même cru que c'était un vrai moine au départ).



Après ce petit break, direction la frontière du Laos. C'est là que ça a commencé à se corser ! J'avais avec moi un billet de cinquante euros, il me fallait donc faire le change avec des dollars pour payer mon Visa. L'homme s'occupant de ça ne voulait rien entendre, il m'a échangé mes cinquante euros contre quarante pauvre dollars... J'avais bien envie de lui remettre les idées en place, mais ce n'était pas le moment de faire une algarade. Après tout ne dit-on pas "quand on est con, on est con". De toute façon il fallait que l'on passe absolument la frontière le jour même, sous peine d'une amende. Passé cette petite altercation, Claire a dû payer pour une photo qu'elle n'a jamais eu, une navette gratuite mais payante, des toilettes à 5000 kip, bref, bienvenue au Laos. Au départ nous nous sommes dit "bon ça commence mal mais après ça va être mieux", on rêvait déjà des cascades de Luang Prabang loin de l'air méphitique de Chiang Mai !

Houay Xai ou la ville fantôme


Le Visa payé et tamponné nous voilà parties direction Houay Xai, capitale de la province de Bokeo dans le nord-ouest du Laos. De là on a traîné nos savates pour finir dans une guest house relativement cher (repartant le lendemain nous n'avons pas fait les difficiles). Les prix changent d'une minute à une autre (bien entendu à la hausse) mais bon il faut faire avec. J'ai eu un peu de mal entre les dollars, les kip et et les bahts ce qui fait qu'au départ j'ai été retirer cinq euros au lieu de cinquante (avec une grosse taxe en prime, quasiment équivalente à ce que je venais de retirer...). Nous avons été dîner dans un petit restaurant avec une superbe vue sur le bord du Mékong.


Houay Xai est une ville de transition donc forcément ils ont compris le business qu'ils pouvaient en tirer. Une atmosphère quelque peu étrange, à la limite de la ville fantôme. Bon ceci dit les paysages étaient vraiment magnifiques et nous avions du beau temps.












Le lendemain, en attendant le bus de nuit nous amenant jusque Luang Prabang nous nous sommes promenés dans la ville entre les temples et le bord du Mékong. Nous voulions à la base prendre un speed boat mais c'était hors de prix et encore une fois de mauvais retours (des touristes se sont retrouvés au milieu de rien, obligés de payer, repayer encore et encore).









Du coup, histoire de nous apaiser un peu, petit massage avant de prendre la route. Je n'ai pas eu de chance, j'avais choisi de faire de la réflexologie plantaire et ce n'était pas le pied.

Le café est plus cher qu'à Paris alors pour un pays asiatique et communiste ça nous a un peu surpris. D'où le surnom de notre périple : bienvenue chez les cocos capitalistes ! Un peu blasées par les prix annoncés qui changent lors du paiement nous sommes revenues vers le point de rendez-vous.


Au détour de la rue principale, Claire a reconnu un ami à elle de Nancy. Incroyable mais vrai, dix ans qu'il ne c'était pas vu. Nous avons donc été siroter une petite noix de coco avant de partir. Discussion très enrichissante car cet homme est architecte depuis quatre ans au Laos avec un super projet de réhabilitation des Gibbons. Une race de singe censé être disparût. Afin de lutter contre la déforestation massive et protéger leur milieu naturel, ils ont mis en place des maisons dans les arbres où il est possible de les observer sans les déranger. Quelques nuits dans la canopée, ça doit valoir le détour (si je reviens un jour au Laos, c'est sûr j'irai y faire un tour). Une économie écologique qui, pour moi, a un grand avenir.

Pour plus d'information c'est par ici : http://www.gibbonexperience.org/index.php

Il nous a un peu expliqué la mentalité des Lao, nous avons donc un peu revu notre jugement. Les Lao sont complètement exploités par les chinois qui, on peut le dire pratique "le pillage de masse". Ils leurs construisent des ponts et des routes, en échange les Lao se font détruire leurs forêts. Le graissage de patte est monnaie courante (comme dans beaucoup de pays asiatique la corruption est très présente). Les ponts et les routes servant bien évidemment pour les camions transportant les arbres. Par chance des hommes comme Olivier ont bien compris le fonctionnement de ce pays et arrivent à détourner avec finesse cette absurdité. Je ne dévoilerais pas ici comment car je souhaite vivement que cela continu (avec internet on ne sait jamais).

Le Laos a récemment beaucoup changé, ma sœur y étant allée il y a quelques années de cela, ne m'en avait pas dressé le même portrait. Bon de toute façon c'est un peu le chien qui se mort la queue, les Lao en veulent aux touristes car les prix augmentent et les touristes en veulent aux Lao car c'est trop cher et qu'ils se font arnaquer.

Il nous a semblé que les Lao étaient beaucoup moins souriant que les thaïlandais. Toutefois comme nous l'a fait remarquer Olivier, quand ils donnent un sourire il est vraiment sincère et ce sont des personnes très empathique. Nous avons bien heureusement rencontré des gens adorables et charmants.



De Houay Xai à Luang Prabang


Nous voilà partis pour douze heures de bus de nuit. On a quand même bien ri car il y avait certains passagers de dernières minutes, qui ont commencés à s'installer sur notre couchette (déjà collé serré pour nous deux). On veut bien partager, c'est d'ailleurs ce qu'on a fait avec oreillers et couvertures mais il ne faut pas non plus abuser. Le trajet a été rock'n roll... Nous n'avons quasiment pas dormi. J'ai par contre eu les plus belles toilettes de toute ma vie ! J'ai rarement vu un ciel aussi étoilé, c'était magnifique. Je serais bien resté plus longtemps si le chauffeur n'avait pas échauffé ses cordes vocales sur moi.

Arrivées à Luang Prabang nous n'étions pas de super humeur mais on s'est directement mise à chercher une guest house. Claire a trouvé la sienne et moi j'ai continué mes recherches car je voulais vraiment trouver la moins cher. Et bien c'est loupé, 140 000 kip minimum soit l'équivalent de 14 euros. Dit comme ça, ça ne parait pas beaucoup mais pour un pays asiatique ça l'est vraiment (en Thaïlande je loge pour cinq euros et je me nourris pour un euro cinquante).
















Une fois les guest house trouvées et après une bonne douche de décrassage nous nous sommes baladées dans la ville qui est un vrai nid à touriste. La ville en soit n'est pas exceptionnelle mais ses alentours regorgent de paysages majestueux.

On voulait aller voir les cascades. Luang Prabang a fait sa réputation sur celles-ci. Nous avons réussi à négocier avec un chauffeur qui nous a charmé avec ses prix défiant toutes concurrences. Un homme que l'on trouvait vraiment très sympathique. Erreur ! Nous voilà partis pour y aller et là, au bout de quelque temps, une fois que nous étions bien en dehors de la ville il s'arrête et nous demande de payer l'équivalent de vingt euros pour aller voir les cascades. La blague, pour douze heures de trajet nous avions payé dix sept euros. Bien agacées nous sommes descendu, et repris un autre tuc tuc vers la ville. Bref, encore arnaque sur arnaque au bout d'un moment ça fatigue.

Blasées nous sommes allées nous faire masser. On s'est retrouvées collées, ma masseuse écrasant Claire et celle d'à côté m'écrasant moi. Un endroit un peu glauque (avec un doute sur le massage d'à côté). Mon deuxième prénom doit être Jean-Michel Pas de Chance puisque j'ai encore eu une novice qui m'a fait mal alors que le Oil Massage ce n'est pas du Massage Thaï, que l'on soit bien d'accord. Quand nous sommes arrivés au moment du soin du visage... une substance blanche et visqueuse inodore d'après Claire, malodorante pour moi, m'a été mise sur la peau. On ne peut pas dire que la délicatesse était le maître mot de cette jeune masseuse. J'avais plutôt l'impression de me faire moi même un gommage de la peau en vitesse, avant d'aller au boulot. Bon le massage de Claire s'est bien passé, avec une femme compétente et très souriante. Après cela nous nous sommes posées près du Mékong pour observer ce magnifique coucher de soleil (cf. photo ci dessus).

Les éléphants de Luang Prabang


Je voulais absolument voir des éléphants mais pas à n'importe quel prix. On m'avait parlé d'une association qui prenait soin de ces Elephas indicus : Mahout Association. Les Mahouts soit "dresseurs d'éléphant" en hindi suivent leur éléphant tout au long de leur vie. Afin de trouver ce que je cherchais en évitant les pièges à touristes qui exploitent et maltraitent les éléphants, j'ai été dans une bonne dizaine d'agence. Pour quarante cinq dollars j'ai fini par trouver.


Lendemain matin, levée tôt pour partir en Piq Up direction la jungle. Bon au final, nous sommes arrivés dans un petit village où ils préparaient du whisky. De bon matin ça pique un peu !

Voici comment ils préparent le Whisky qu'ils filtrent après.
Les femmes tissant de belles écharpes colorées.










Fabrication du cachemire.










Un village aménagé pour les touristes il faut le dire. J'étais avec un couple d'australien, deux chinoises et un gros lourd américain. Nous avons perdu beaucoup de temps car le Piq Up est reparti chercher des touristes.





Une chose est certaine c'est qu'il y a toujours des bouilles d'ange pour vous redonner le sourire aux lèvres !





Quelques photos du village et de ses habitants :




Nous nous sommes ensuite dirigés vers les mystérieuses grottes de Pak Ou. C'était sublime, face à nous se dressait une haute falaise de calcaire. Nous avons pris une petite barque afin d'atteindre l'autre rive. Ce haut lieu de pèlerinage présente de nombreuses cavités naturelles.



Arrivée à la première grotte j'ai été impressionnée par le nombre de statuts de Bouddha. Il y en avait dans tous les formats, et dans toutes les matières. Certaines datant vraisemblablement de Matusalem. La première des grottes est assez lumineuse et les rayons du soleil permettaient de la voire dans son intégralité. A contrario la deuxième m'a plongé dans l’obscurité la plus totale. N'ayant pas prévu le coup je me suis incrustée avec un petit couple de personne âgé ayant une lampe torche. Dans cette grotte, de nombreux vestige du passé. Au fin fond de la grotte une grande statut de Bouddha (pour changer).





Ces grottes ont été découvertes par Francis Garnier entre 1865 et 1867. La deuxième grotte fait 54 mètres de long avec une grande porte massive en bois vraiment imposante.



C'est un lieu très riche en spiritualité, de nombreux fidèles s'y rendent chaque année surtout durant le passage de la nouvelle année.

 Les traces des écrits ancestraux.









Le pont nous permettant d'accéder aux embarcations était quelque peu inondé...



























Enfin, nous sommes arrivés dans l'antre des éléphants. Les autres n'avaient pris qu'une demie journée du coup je me suis retrouvée avec l'américain qui m'a vraiment pomper l'air. Il faut le voir pour le croire, il n'arrêtait pas de crier et de faire des poses ridicules quand notre guide prenait des photos. Du genre poser avec ses deux mains simulant des pistolets "give me your money" ou encore avec les deux bras en l'air en criant comme un putois ! Bref il m'a un peu gâché mon plaisir mais je garde quand même un très bon souvenir de cette journée. Ce prétentieux a moins fait le malin quand on s'est retrouvé tout seul sur l'éléphant. Il avait vraiment peur il n'arrêtait pas de crier "oh my god, oh my god" tout en poussant des cris aigus telle une fillette. C'est vrai que c'est impressionnant un éléphant, c'est grand, robuste, avec une force énorme dans la trompe mais bon en criant ça n'allait pas arranger les choses.



Arrivés pour le bain nous sommes allés dans le Mékong. Le Mahout est monté derrière moi, je ne sais pas si il m'a confondu avec l'éléphant mais j'avais l'impression qu'il me lavait plus moi. Concours de T-shirt mouillé ? Alors entre la douche avec la trompe de l'éléphant et le Mahout vous pensez bien que j'étais rincée.


L'Américain a du surement gonfler aussi l'éléphant puisqu'il a atterri dans la boue (rien de cassé juste quelque bleus). Moi je pouffais et le Mahout aussi. Un moment quelque peu sadique mais je le reconnais, assez jouissif pour moi.


Les Mahouts nous ont appris à diriger les éléphants "Pai Say" pour aller à droite etc... En réalité les éléphants sont routiniers et mémorisent très bien le chemin qu'ils ont à faire donc c'était assez simple de diriger un éléphant toute seule. Evidemment, il s'agissait quand même d'un attrape touriste et le temps indiqué sur le papier n'a pas été respecté. Quand au treck dans la jungle, il relevait plutôt d'une balade mais bon j'ai joué j'ai perdu ! Un moment quand même très plaisant.


Un retour en bonne et due forme


De retour à Luang Prabang c'était la course. Claire m'attendait pour que l'on prenne le bus. Je ne sais pas ce qu'ils ont fait pour perdre autant de temps mais je suis descendu à pied car j'étais en retard et mon portable thaïlandais ne fonctionnait pas au Laos.



Par chance les billets de bus que l'on avait achetés comme étant seulement avec des sièges se trouvaient être des sleeping bus. Un peu de chance avec nous, enfin ! Nous voilà reparties en bus de nuit. Nous ne souhaitions pas rester plus longtemps au Laos. Au final un Visa qui nous aura coûté cher. Nous n'avions pas de place à côté donc c'était quitte ou double mais le moine bouddhiste et le lao ont été très sympa ce qui nous a permis de nous mettre ensemble. Dans le bus, une petite altercation au niveau des places entre des Lao. Le moine a donc laissé gracieusement sa place. Un voyage encore rock'n roll où j'ai été un peu ballonnée entre les virages, les secousses et les relents de vomis provenant de devant. Un moment j'ai regardé la route, en effet il ne valait mieux ne pas la faire de jour. Nous étions à quelques centimètre du vide. ça a frotté plusieurs fois, ils savent ce qu'ils font et s'arrête deux trois fois pour arroser les pneus afin qu'ils ne chauffent pas trop (à l'aller le car devant nous a crevé). Petite crise de rire (nerveuse) quand en pleine nuit, le moine bouddhiste, c'est mis à mettre à fond de la musique sur son i-phone (et oui on arrête pas le progrès). Il a vite compris a qui il avait à faire et a mis ces écouteurs ! Merci Claire !


Le lendemain matin nous sommes arrivés à Houay Xai, nous avions bien indiqués au conducteur que nous souhaitions nous rendre dans la ville (puisque nous sommes arrivées à la gare routière). Ils nous a amené à la frontière et là il ne voulait plus rien entendre. Autant parler à un mur ! Je sais que je dois travailler sur ma patience, mais là... il m'a fait sortir de mes gonds. Nous avons du repayer et oui encore.

Une fois arrivé dans le centre, nous avons retrouvé notre charmante Lao qui a tout géré pour que nous repartions en bonne et due forme direction Chiang Mai. Un petit déjeuner dans le ventre nous voilà reparties en tuc tuc, avec un chauffeur en or. Il y avait du monde donc je suis montée avec lui à l'avant. Il m'a fait rire. Je ne peux pas vraiment décrire ce moment car il se vit. J'ai vraiment compris qu'il y avait un gros leurre sur la vision que les autres pays ont de l'Europe. Ma sœur m'avait déjà fait part de cette réflexion quand elle travaillait en Sicile avec des immigrés mais c'est un réel problème. Ils sont persuadés que l'on roule tous sur l'or. Il était abasourdi que je ne soit pas mariée et que je n'ai pas d'enfants ni de maison. Il rigolait à tout ce que je disais et ne me croyais pas quand je lui disais que je n'avais pas vraiment d'argent. "Oh no no you big big big house and big big big money". Il est toutefois difficile de comparer des pays avec une culture et un niveau de vie aux antipodes. Il m'a un peu démonté l'épaule et la cuisse mais ça a eu le don de me faire rire. Sur la route il m'a montré les motos : d'après lui les japonaises sont de bonne qualité, ensuite vient les coréennes et en dernier les chinoises. Une fois arrivée à la frontière j'ai eu le droit à un gros câlin qui venait du cœur, oh il était chou ! Nous avons repris un minubus jusque Chiang Mai, cette fois-ci sans arrêt touristique mais bon nous avions juste qu'une hâte : rentrer dans notre jolie guest house avec notre petit couple de tourtereaux et en finir avec cette impression de n'être juste que des pompes à frique.

Je tiens quand même à préciser que cette vision n'engage que moi et qu'elle ne concerne pas l'ensemble du pays. N'allez donc pas en tirer de conclusion hâtive qui pourrait desservir le Laos. La réalité est tout autre et bien camouflée par un faux communisme qui rentre dans une branche du bouddhisme pour soit disant coller à leur culture. Sous ceci se cache un réel capitalisme pro-américain et une domination chinoise. Il ne faut pas oublier qu'il s'agit d'un pays qui a été colonisé par la France donc je ne vais pas trop me la ramener.

Je garde le positif en tête, de très beaux paysages, de belles rencontres et une extraordinaire expérience avec Corcoune mon éléphant pour un jour ! A mon grand regret je n'avais pas de motard sous la main, mais je suis certaine que cela doit être beaucoup plus plaisant passé toute cette pollution touristique. Un conseil : il vaut mieux faire tout de soit même et payer sur place.

Et pour faire un clin d’œil à mon cher ancien collègue : oui, je suis montée Laos !

Tendresse et chocolat,

Tifoune


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